18 octobre 2015
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Le safran encore nommé "or rouge" est l'épice la plus chère au monde.
Dans mon potager, des bulbes de crocus à safran, Crocus sativus, sont installés depuis de nombreuses années au pied d'un raifort panaché (moins envahissant que la variété verte) dans une terre sablée. Ils sont donc à l'ombre sèche durant l'été.
Chaque année, ils fleurissent.
Je me contente d'admirer les fleurs sans jamais avoir songé obtenir de safran.
Lors de la visite de "la safranière de la baie de Somme" j'apprends que :
- les bulbes doivent être déterrés tous les trois ans en juillet-août, divisés, triés par taille et replantés pour obtenir une abondante floraison.
- un rajout de terre est nécessaire car ils remontent en surface.
La récolte des fleurs se pratique sur un mois et demi. Elles sortent la nuit, s'épanouissent dans la journée et meurent en 24 heures.
La cueillette se déroule donc dans la journée,
ainsi que l'émondage (la partie rouge du pistil est coupée),
le séchage et le conditionnement pour la conservation.
Gardé au frais, dans le noir et au sec, le safran peut se conserver cinq ans.
Toutes ces opérations doivent se dérouler rapidement pour l'obtention d'une qualité maximum de l'épice.
La culture du safran impose un travail titanesque et accaparant. A grande échelle, elle ne peut être pratiquée que par des passionnés amoureux de cette épice.
Pour ma part, je récolterai ma petite production et m'amuserai à produire mon propre safran.