Chaque année, au milieu de l'hiver, la jardinière que je suis piaffe d'impatience. Trop tôt . . . trop froid pour semer . . . que faire ?
Attendre, encore attendre ! ! ! C'est alors que m'est venue l'envie de cultiver une patate douce.
Dans une grande surface, j'achète un tubercule. Je l'installe debout au-dessus d'un bocal rempli d'eau ne laissant tremper que la base. Des racines se développent sur la partie immergée, des bourgeons apparaissent à l'emplacement des yeux formant des tiges et des feuilles.
Fin mai, j'installe ma patate douce dans un grand pot n'enterrant que la partie enracinée. Placée en hauteur, les tiges volubiles se développent jusqu'au niveau de l'eau.
C'était assez joli, j'étais contente du résultat.
Hier, je redécouvre ma patate douce. Elle n'a pas aimé les basses températures de novembre, les tiges sont grillées, la plante ne présente plus d'intérêt. Je décide de la jeter sur le compost.
Et là . . . surprise !
De nombreux tubercules se sont développés dans le pot, jamais je n'avais envisagé une quelconque récolte !
Encouragée et stimulée par ce résultat inattendu, je projette de renouveler l'expérience en 2014.
P.-S. : Aucune photo sur la mise en végétation , pour moi, il s'agissait d'un banal amusement.