Le blog " Les jardins de LY"

            L'élevage des phasmes scorpions ou phasmes à tiare ( Extatosoma tiaratum ) a débuté par l'acquisition de 15 oeufs en février 2010.

      Cinq mois plus tard, les éclosions avaient lieu. Je me suis trouvée à la tête d'un "cheptel" de 3 femelles et 5 mâles.

       Leur courte vie ( environ 1 an ) fut bien remplie : manger, s'accoupler, dormir. Les femelles ont pondu une énorme quantité d'oeufs que j'ai précieusement gardés désirant poursuivre cet élevage.

       Depuis une semaine, les naissances ne se comptent plus.

       Certains ont déjà mué, il est aisé de différencier les mâles au dos lisse

      des femelles qui présentent des excroissances épineuses sur le dos.

Je trouve ces insectes spectaculaires, surtout les femelles plus longues (15cm) et plus grosses que les mâles, aussi avais-je rapidement isolé la plus belle, une blonde plantureuse, afin qu'elle ne soit pas fécondée : la reproduction par parthénogenèse ne donnera naissance qu'à des femelles. 

                                Voici ses oeufs :

                L'incubation sera plus longue, de six mois à un an !        

P.-S.   Des articles déjà parus sur les phasmes :

                                                                           -  Le 16-02-2010 : Nouvelle acquisition.

                                                                           -  Le 06-11-2010 : Petit journal illustré d'un phasme à tiare.

                                                                           -  Le 20-11-2010 : Mue in live.                 

     La vigne de Madère encore appelée liane de Madère, pomme de terre d'Afrique, patate d'Afrique, Boussaingaultia baselloïdes ou Anredera cordifolia est originaire d'Amérique du Sud.

        Lors de son introduction en France en 1835, la plante fut présentée comme potagère : les feuilles se cuisinant comme l'épinard et les tubercules devant remplacer la pomme de terre alors atteinte du mildiou.

        Ses qualités gustatives se sont révélées décevantes : fade, de consistance visqueuse, de saveur désagréable . . . . . comestible certes, mais à peine mangeable !                                                                         

                                    A moins que . . . . .

                    un petit verre de vin de Madère aidant . . . . . 

     La plante est néanmoins gracieuse et ornementale. Ses fleurs exhalent un agréable parfum.

        Cette plante m'inspire : belle, généreuse, bon caractère, prolifique, parfumée . . . . je vais la cultiver en pot comme une plante à caudex ou en faire un bonsaï.

                                                                  L'expérience est lancée !

     Le genre Physalis de la famille des Solanacées comprend une centaine d'espèces. Nous en cultivons deux.

     Le  Physalis alkekengi  au doux nom d' Amour en cage  est surtout une plante ornementale. Ses nombreuses lanternes japonaises aux parois parcheminées d'un beau rouge orangé, suspendues le long des tiges, illuminent notre jardin et sont bien séduisantes.

       Mais, quel envahisseur !      La vigilance s'impose: ses tiges souterraines, rustiques ont tôt fait de s'accaparer du terrain environnant.

    Les fruits  bien mûrs, comestibles, restent acides.

     Le  Physalis peruviana  ou  Coqueret du Pérou  encore appelé groseille du Cap ou cerise de terre, vivace et non rustique, beaucoup moins décoratif, est cultivé pour ses fruits.

          Plus riche en vitamine C que l'orange, le fruit est délicieux.      

                   Mais . . . . . .attention : immature, il est toxique !                                                                                          

     Afin d'alimenter notre premier article " Quel destin pour un arbre ?", le personnel du Jardin des Plantes d'Amiens a la gentillesse de nous transmettre de superbes photos " d'arbres têtards, chandelles et autres trognes sur Amiens ".

                                                        Nous vous les soumettons à votre inspiration,

                                   Qui se sent une âme d'artiste ?

     Chaque année, à périodes régulières, des épidémies sévissent : gastro ... grippe ... varicelle ... poux dans les écoles ...

     Chez le jardinier, au printemps, c'est  " la fièvre du semis ".

     Toujours les mêmes symptômes : une folle et irrésistible envie de découvrir, d'acquérir, d'expérimenter de nouvelles plantes.

     Aucun remède que d'assouvir ce besoin.

     Atteinte par cette maladie, ma vision s'est déformée, je me suis mise à regarder d'un autre oeil les cacahuètes que nous distribuons à notre amazone : elles sont devenues arachides et j'allais les planter !!!

     L'heure est au résultat :

                                                          Qui l'eût cru ?

                    Cultiver des arachides dans la Somme,

                             mais oui, c'est possible !