Le blog " Les jardins de LY"

     Mort, on peut le laisser pourrir, l'abandonner aux insectes et leurs larves, aux champignons, aux rongeurs . . . ,

     le débiter en quartiers qui alimenteront nos belles flambées l'hiver dans la cheminée,

     le magnifier sur place en le peignant,

                                                           Photo d'un eucalyptus prise dans Les Jardins de LY.

                                           Photo prise par Mr Taquet dans le Jardin de Lucine à Bertaucourt-les-Thennes 80110.

     en traitant son bois,

                                                   Photo d'un Cornus mas prise au Jardin des Plantes d'Amiens.

     en le sculptant,

                                                              Photo prise à La Feuillerie à Celles en Belgique.

     en l'habillant,

     Oeuvre réalisée par Béatrice Saurel plasticienne-paysagiste et Michel Racine architecte-paysagiste sur le site des Arbres à Loques de Saint Claude à Sénarpont.

     l'emporter et le transformer en animal,

                                                                     Photo prise dans Les Jardins de LY.

                                                       Photo prise au Jardin des Plantes d'Amiens.

     en totem,

                                                                   Photo prise au Jardin des Plantes d'Amiens.

     en meubles, parquets, maisons . . . ,

                                       Armoire de mariage normande réalisée par l'entreprise Oger à Rambures.

     en oeuvre d'art.

                                 Beau Dieu réalisé par Jacques Debeauvais, artiste sculpteur et peintreà Sénarpont.

     On peut enfin extraire la souche pour agrémenter nos jardins.

              Tout un choix de seconde vie pour un arbre !

     Le Podocarpus est un conifère au feuillage persistant originaire d'Asie. N'étant pas rustique sous nos climats, il est mieux connu dans le milieu du bonsaï.

                Nous possédons le Podocarpus macrophyllus 'Maki'

                 et le Podocarpus nagi aux aiguilles plus courtes et plus fines.

     Le Podocarpus est dioïque : il existe donc des pieds mâles et des pieds femelles. Tous nos Podocarpus macrophyllus sont des pieds mâles. Au printemps, ils présentent, regroupés à la base, des cônes polliniques à l'aspect de chatons. Par contre, nous avons la chance de posséder une "forêt" de Podocarpus nagi comportant mâles et femelles. Actuellement, nous pouvons admirer les fructifications.

         Le pédoncule charnu d'abord de couleur vive puis noir est comestible.

Les fruits (verts) , sortes de drupes, sont des cônes renfermant une graine.

           Cet arbre, très présent dans les jardins des temples orientaux, est surnommé "Pin des Bouddhistes" .

      Je vous livre la version d'un chinois, Monsieur Kang, concepteur du

" Jardin Yili ", premier jardin traditionnel chinois de France à Saint-Rémy l'Honoré dans les Yvelines :

      " Regardez attentivement le fruit du Podocarpus, il ressemble à un petit Bouddha accroupi, d'où son nom : Pin de Bouddha ".

     Après avoir fait le plein de soleil, nos Podocarpus vont prendre leurs quartiers d'hiver en serre chauffée hors gel.                  

     Depuis deux années consécutives, elle pousse dans Les Jardins de LY parmi les aromatiques.

         Elle ressemble au fenouil mais ne dégage aucune odeur. Sa croissance est spectaculaire.

        Plante majestueuse au feuillage plumeux . . . . .  extravagant . . . . . je n'en connais pas le nom.

            Suite aux recherches d'amis, elle est formellement identifiée : c'est la férule commune, Ferula communis, de la famille des apiacées, commune dans le bassin méditerranéen mais rare en France, entièrement toxique.

                                                                                                                                                              Photos prises en avril 2011.

                                                                                  D'où vient-elle ?

                                             Mystère !

     Déguisée en fenouil, elle s'est tacitement installée au jardin sans éveiller l'attention,  la coquine !

     Le nom de cette plante vient du latin "fero" : porter. Elle aurait servi à conserver et transporter le feu dans sa tige qui se consume sans brûler.  

     La férule était une baguette utilisée dans l'antiquité pour corriger les enfants ou " stimuler " les athlètes, d'où l'expression encore utilisée :

" être sous la férule de . . . "

     Bien sèches et vidées, ses cannes, très résistantes, servaient à stocker les rouleaux de papyrus.

          Au cours de l'été, les tiges se sont fânées, ont pourri.

                   Désolée, je constate : plus de férule !

     Mais, que vois-je actuellement ressurgir, toute vigoureuse et fraîche ?

                                 Ma férule . . .  ressuscitée ! ! !

                                                                                                                                                            Photos prises en octobre 2011.

        Daignera-t-elle nous offrir une fleur au printemps prochain ?

    Sa floraison d'un jaune acide en ombelles portant jusqu'à 40 rayons serait spectaculaire : 2 m de hauteur !

     Attendant impatiemment l'an 2012, me voici férue de férule ! ! ! ! !

     Des fleurs à foison, des fruits, des arbres, de la déco, des anticaires, des dégustations, des démonstrations . . . pendant trois jours ce sont " Les Journées des Plantes " de Beervelde en Belgique (230 exposants !) avec pour thème " Out of Africa ", le Kenya entre 1914 et 1931.

        Mais, ce sont nos célèbres obtenteurs de plantes vivaces Sandrine et Thierry DELABROYE !

             Ils exposent pour la première fois à Beervelde.

             Ils ont hissé haut les couleurs de la France ! ! !   

     Nous connaissons tous les cônes dressés de l'Abies couramment appelé sapin et aussi les cônes pendants du Picea abies ou épicéa.

     Moins connus sont ceux de Cedrus atlantica ou cèdre de l'Atlas.

     Actuellement, dans les Jardins de LY, nous découvrons les fruits du Pinus pinea ou pin parasol d'origine méditerranéenne.

     Matures au bout de trois ans, ses cônes sont constitués d'écailles à la base desquelles se nichent les pignons (ou graines) souvent utilisés en pâtisserie.

        Bizarres sont les fruits du Cunninghamia lanceolata ou sapin de Chine, suspendus aux branches comme des boules de Noël.

     Et voici le Torreya nucifera de la famille des Taxadées nommé "Kaya" par les japonais.

                             Un conifère qui produit des olives !!!

       Ses fruits ou drupes, mûrs en 18 mois, renferment une graine  comestible qui pressée fournit une huile.

     Curieux, nous avons croqué dans le fruit : sur l'instant, un fort goût d'orange envahit les papilles puis s'ensuit une forte amertume.

                   Nous n'en ferons pas notre dessert !