Joyeuse et délicieuse fête de Noël !
Joyeuse et délicieuse fête de Noël !
..... et précieuse, une perle, un bijou de tubercule rose bonbon :
c'est l'ulluco, ullucus tubérosus, plante originaire d'Amérique
du Sud.
Le goût en serait étrange.
Nous ne pouvons les goûter : vu le faible rendement, notre récolte sera la semence 2010.
De la même grosseur que l'ulluco : les tubercules du souchet comestible
cyperus esculentus de la famille du papyrus, plante connue depuis l'antiquité.
Les petits tubercules ,après avoir trempé quelques heures dans de l'eau, se plantent en avril, la récolte s'effectue avant les gelées, un tamis est utile pour
récupérer les tubercules !!!
Ils se consomment crus ou grillés, leur goût rappelle celui de la
cacahuète ou de la noisette.
Ils servent à confectionner la boisson espagnole "horchata".
Une touche ..... on ferre ..... c'est bon .
Oh hisse ! Oh hisse ! Oh hisse !
Pas facile de remonter la prise à la surface sans casser ...... le manche
de la bêche ou de la fourche.
La plus belle pièce :
44 centimètres de long sans la queue,
1 kilo 327 grammes,
Que du blanc : des panais.
Le panais , pasticana sativa , est un légume racine dont la culture
remonte au Moyen Age. Il était consommé en France avant la pomme de terre.
Un autre légume racine peu connu : le persil tubéreux, petroselinum crispum var tuberosum,
deux en un
- le feuillage s'utilise comme du persil plat et . . . . . bonus :
- la racine comestible est d'un goût exquis.
L'oca du Pérou ou oxalis crenata est un trèfle qui se cultive
pour ses tubercules. Il aurait été introduit en France vers 1850.
Au printemps, il est bon de commencer sa culture en godets.
Ses tiges buissonnantes s'étalent sur le sol et doivent être régulièrement
butées car les tubercules se forment à l'aisselle des feuilles.
C'est une plante des jours courts: les tubercules se forment en octobre
et grossissent en novembre. Nous cultivons les blancs et les rouges, il en
existe des jaunes et même des noirs !
Grâce à la clémence du temps, nous venons seulement de les récolter.
Il faut les exposer à la lumière pendant quelques jours pour qu'ils perdent
Il était une fois ......un jardin d'eau où croissaient allègrement de
superbes plantes. Au milieu de cette végétation exubérante évoluaient
insectes : nèpes ... dytiques ... libellules ... , mollusques : limnées ... planorbes ...
anodontes ... , batraciens : grenouilles ... crapauds ... tritons ..., poissons :
shubunkins ... comètes ... carpes koï ... esturgeons ...
Bonheur, calme, sérénité régnaient sur ce monde extraordinaire.
Un jour, lors d'un vol de reconnaissance, des hérons repérèrent ce
petit coin de paradis. Ils voulurent, eux aussi, y prendre leur plaisir.
Ils fondirent sur l'endroit et engloutirent jusqu'à satiété nombre de poissons.
Quand le jardinier , maître des lieux, constata les méfaits, il entra dans
une grande colère et cerna les plans d'eau de hauts grillages de protection.
Plus d'accès aux berges,
plus de hérons,
mais plus d'entretien possible !
La jungle s'installa.
A nouveau le maître des lieux se fâcha. Il ôta les grillages et tissa une
immense toile d'araignée au-dessus de l'eau.
Dès lors, tout rentra dans l'ordre et la vie reprit son cours.
Insectes ..., mollusques ..., batraciens ..., poissons ..., se multiplièrent à nouveau
et vécurent heureux dans les Jardins de LY .
PS : la restructuration de ce jardin d'eau fera l'objet d'un prochain article.
Souffle moins fort Eole, laisse-nous encore admirer
le cotinus " grace " le quercus rubra
ou chêne d'Amérique
le berberis le parrotia persica
amurensis rugidicans
et là ?
un pseudo conifère ?
tout simplement une vigne de Coignet - vitis coignetiae - qui
squatte un chamaecyparis .
Rassurez-vous: l'hiver, elle se dénude pour le laisser respirer.