La poire-melon nous offre ses derniers fruits , trois fois plus petits qu'en
début de saison, mais....quand même !
La poire-melon nous offre ses derniers fruits , trois fois plus petits qu'en
début de saison, mais....quand même !
Vous aimez les histoires ?
En voilà une vraie.
Elle se passe fin d'été 2008.
Nous sommes fans de Mr Muselle, collaborateur et photographe dans la revue: "les cahiers du potager bio". Nous avons fait un tableau d'hybridation des menthes à l'aide d'une étude qu'il avait menée. Avant de l'afficher dans le jardin, nous lui demandons de bien vouloir la corriger , et même si possible de visiter son
jardin, ce qu'il accepte gentiment.
Donc, avec une amie, nous visitons le jardin admirable, surprenant, unique de Mr et Mme Muselle.
A la fin de la visite, j'hasarde une question:
- " Vous n'avez pas d'oreilles de cochon, Monsieur ?"
Palpant ses oreilles, il nous regarde étonné et amusé:
- "Non, elles sont comme tout le monde."
J'ai réalisé la stupidité de ma question,Mr Muselle attendait mon explication.
Vous la voulez vous aussi ?
Les oreilles de cochon , c'est l'aster maritime que nous trouvons dans la baie de Somme et que les restaurateurs du Crotoy cuisinent divinement.
Une petite recette avec les oreilles de cochon ?
Qu'avez-vous fait de nos phormiums Hiver ?
Vous n'êtes qu'un vilain !
Mea culpa, aussi.
Les derniers hivers peu rigoureux, le réchauffement climatique dont
on nous parle tant, nous ont incités, nous gens du nord, à installer des
végétaux méditerranéens tels oliviers, araucarias, albizias, palmiers......
Nous payons notre délit de présemption sur la clémence du temps.
Surprise, le printemps est là avant l'heure: le jasmin nudiflorum et le laurier -tin
sont déjà en fleurs.
Dame Nature : serait-il gelée blanche,
Ton amour où je déboule en avalanche ?
Me tiendras-tu rigueur de toutes mes empreintes,
Tachant de noir ta robe uniformément peinte ?
Douce Gaïa, ne te serais-tu écorchée,
Que le coton protège ainsi ta silhouette ?
A moins que pour Prince Hiver, à son bal masqué,
Comme une égyptienne momie tu ne te vêtes ?
Ô ma Terre, pourquoi te couvrir de farine ?
Pour un teint de perle, te maquillerais-tu,
Afin d'éclairer de tes reflets d'opaline,
Galaxie qui s'étoffe d'un sombre tissu ?
Te verrais-tu devenir boule directrice,
Sur le beau tapis de l'universel billard,
Caramboler tes soeurs frappées par ton ivoire,
Puisque tu renies couleur de prime blandice ?
Des bleus hiers effacés, si chère Planète,
Quelle frayeur t'as donc fait pâlir aujourd'hui,
Que de craie ta face se soit tant recouverte,
Serait-ce le spectre lumineux que tu fuis ?!