Joyeux Noël à tous !
Pendant cet automne si clément, nous avons pris plaisir dans l'aménagement de certains espaces du jardin.
Mais, réveillons-nous !
L'hiver est à notre porte et tous les légumes " racines " sont encore en terre. La plupart des tubercules grossissent lorsque les jours deviennent courts mais certains doivent être stockés hors gel dans de la tourbe.
Le feuillage de la capucine tubéreuse ( Tropaeolum tuberosum ) est encore vert,
celui des ocas du Pérou ( Oxalis tuberosa ) aussi.
Mais, que se passe-t-il sous terre ? ? ?
Les vers blancs, les campagnols n'auraient-ils pas découvert cette manne ?
Aujourd'hui, temps sec et ensoleillé, décision est prise de nous occuper
de ces légumes.
Premier coup de fourche :
La récolte des ocas du Pérou blancs s'annonce belle,
merveilleuse aussi pour les ocas rouges :
miraculeuse !
Au tour des capucines tubéreuses ' Flamme ' :
Formidables !
Jamais nous n'avons obtenu d'aussi gros tubercules !
Les poires de terre ( Polymnia edulis et Polymnia uvedalia ), elles aussi sont rentrées.
Restent au jardin, insensibles au gel, héliantis, crosnes, glycines tubéreuses, ignames de Chine, dont le feuillage a disparu mais disponibles à tout moment pour diversifier les menus d'hiver.
P.-S. Attention : les tubercules longs et fins de Polymnia uvedalia, plante spectaculaire qui culmine à 3m, ne seraient pas comestibles.
Le père Noël a entamé sa tournée !
Chez nous, il a déposé ce livre :
Des photos originales, surprenantes, éblouissantes, fascinantes, féériques, d'écorces d'arbres y sont présentées.
Une journaliste a très justement déclaré : " Après l'avoir vu, vous ne regarderez plus jamais les arbres de la même façon. "
La nature nous offre des trésors, prenons le temps de les observer, imprégnons-nous de ces oeuvres, laissons l'émerveillement et l'enchantement nous envahir.
P.-S. Un livre complémentaire : " Le monde des écorces " par Alain Baraton aux éditions du Rouergue pour plus d'informations sur ces arbres à écorces décoratives, leur culture et leur entretien.
Une devinette :
Le jour, il travaille dur.
La nuit, il échafaude des projets.
Qui est-ce ?
Vous avez trouvé : c'est Yves, mon mari !
Il vous raconte son dernier rêve :
" Le fond de notre jardin reste inachevé. La volaille y évolue
librement. Les arbres deviennent de taille respectable. Il me
faut mettre cet espace en valeur et l'intégrer dans le circuit
de visite. L'idée directrice est de créer une allée bordée d'une
centaine de buis taillés en cubes, ondulant parmi un ensemble
d'arbres à écorces décoratives et d'hydrangéas. Les conifères,
omniprésents, me fournissent un tissu végétal important en
toute saison. Cette allée, longue de plus de soixante mètres, se
terminera en longeant un alignement de grands taxus baccata
en topiaires. Les paons, bernaches, cygnes noirs, poules . . . . .
continueront de profiter d'une partie de cet espace, heureux de
cotoyer des visiteurs. "
La clémence du début d'automne incite à la concrétisation de ce projet.
A grands coups de fourche . . . de croc . . . de bêche . . . de plantations . . . de transplantations . . . de taille . . . la métamorphose de cet espace s'opère.
Porte d'entrée en Fagus sylvatica 'Purpurea'
A gauche : Betula albosinensis 'Hergest' et Betula utilis 'Jacquemontii'
A droite : Acer griseum (2)
Au premier plan à droite : Betula nigra 'Heritage' et derrière, Betula albosinensis 'Hergest'
Au premier plan : Prunus maackii 'Amber Beauty'
Dans l'ordre : Acer davidii 'Serpentine', Betula albosinensis 'Hergest', Betula utilis 'Doorembos', Prunus maackii 'Amber Beauty'
A gauche : Acer conspicuum 'Red Flamingo'
A droite : Cedrus libani atlantica 'Fastigiata'
A premier plan à gauche : Tsuga canadensis 'Aurea'
A gauche : le premier d'une rangée de Taxus baccata en topiaires.
Vue aérienne d'une partie du nouvel espace à l'arrière de la basse-cour.
Au prochain rêve !
L'élevage des phasmes scorpions ou phasmes à tiare ( Extatosoma tiaratum ) a débuté par l'acquisition de 15 oeufs en février 2010.
Cinq mois plus tard, les éclosions avaient lieu. Je me suis trouvée à la tête d'un "cheptel" de 3 femelles et 5 mâles.
Leur courte vie ( environ 1 an ) fut bien remplie : manger, s'accoupler, dormir. Les femelles ont pondu une énorme quantité d'oeufs que j'ai précieusement gardés désirant poursuivre cet élevage.
Depuis une semaine, les naissances ne se comptent plus.
Certains ont déjà mué, il est aisé de différencier les mâles au dos lisse
des femelles qui présentent des excroissances épineuses sur le dos.
Je trouve ces insectes spectaculaires, surtout les femelles plus longues (15cm) et plus grosses que les mâles, aussi avais-je rapidement isolé la plus belle, une blonde plantureuse, afin qu'elle ne soit pas fécondée : la reproduction par parthénogenèse ne donnera naissance qu'à des femelles.
Voici ses oeufs :
L'incubation sera plus longue, de six mois à un an !
P.-S. Des articles déjà parus sur les phasmes :
- Le 16-02-2010 : Nouvelle acquisition.
- Le 06-11-2010 : Petit journal illustré d'un phasme à tiare.
- Le 20-11-2010 : Mue in live.
Les profits de la vente du palmier hawaïen, Brighamia insignis 'Kirsten', cultivé sous serre, doivent permettre de sauver cette espèce en voie de disparition dans son milieu naturel. Nous en cultivons un depuis plusieurs années. Il a rejoint les nombreuses plantes grasses de notre véranda et reçoit les mêmes soins.
Il mesure une soixantaine de centimètres. Son sommet se divise en huit bras.
Pour la première fois, il fleurit.
Pas de parasites, mais je remarque une petite plante à son pied dont j'ignore le nom.
C'est sa plante d'accompagnement mais aussi sa protectrice : quand des cochenilles farineuses apparaissent, elle les attire et les détourne du palmier. Régulièrement, elle disparaît pour réapparaître quelques mois plus tard. Je la nomme " ma plante pare-parasites " !
La vigne de Madère encore appelée liane de Madère, pomme de terre d'Afrique, patate d'Afrique, Boussaingaultia baselloïdes ou Anredera cordifolia est originaire d'Amérique du Sud.
Lors de son introduction en France en 1835, la plante fut présentée comme potagère : les feuilles se cuisinant comme l'épinard et les tubercules devant remplacer la pomme de terre alors atteinte du mildiou.
Ses qualités gustatives se sont révélées décevantes : fade, de consistance visqueuse, de saveur désagréable . . . . . comestible certes, mais à peine mangeable !
A moins que . . . . .
un petit verre de vin de Madère aidant . . . . .
La plante est néanmoins gracieuse et ornementale. Ses fleurs exhalent un agréable parfum.
Cette plante m'inspire : belle, généreuse, bon caractère, prolifique, parfumée . . . . je vais la cultiver en pot comme une plante à caudex ou en faire un bonsaï.
L'expérience est lancée !
Au fond de notre jardin, nous avons planté un alignement de six Taxus baccata maintenant hauts de plus de quatre mètres et tout ébouriffés.
Passant et repassant quotidiennement devant ces arbres, une idée a germé, trotté, et s'est imposée dans la tête de mon mari : l'idée de les travailler. Cisaille à la main, perché sur son échelle japonaise, le coiffeur s'est mis à l'ouvrage surveillé par un contremaître en robe noire.
Voici la première victime après la séance de toilettage :
Au suivant !
L'an prochain, ce nouvel espace sera introduit dans le circuit des visites.
Le genre Physalis de la famille des Solanacées comprend une centaine d'espèces. Nous en cultivons deux.
Le Physalis alkekengi au doux nom d' Amour en cage est surtout une plante ornementale. Ses nombreuses lanternes japonaises aux parois parcheminées d'un beau rouge orangé, suspendues le long des tiges, illuminent notre jardin et sont bien séduisantes.
Mais, quel envahisseur ! La vigilance s'impose: ses tiges souterraines, rustiques ont tôt fait de s'accaparer du terrain environnant.
Les fruits bien mûrs, comestibles, restent acides.
Le Physalis peruviana ou Coqueret du Pérou encore appelé groseille du Cap ou cerise de terre, vivace et non rustique, beaucoup moins décoratif, est cultivé pour ses fruits.
Plus riche en vitamine C que l'orange, le fruit est délicieux.
Mais . . . . . .attention : immature, il est toxique !
La chute d'un OVNI dans les Jardins de LY !!!!!!
Rassurez-vous, sa technologie de pointe ( fils d'argent et que sais-je ...) a permis un atterrissage en douceur.
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