Mon blog a été sélectionné, il figure dans le "Top Blog" de Côtémaison.
Vous souhaitez mieux me connaître?
Demain samedi 17 mars, dès 9 heures, vous pourrez découvrir mon interview à l'adresse suivante .
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Un doux parfum flotte dans l'air qui nous grise et nous suggère :
" Cheveux au vent,
Tambour battant,
Allons-nous-en
A la rencontre du printemps. "
Le coeur en fête
Et bille en tête,
Partons en quête
De découvertes.
On regarde, on observe, on guette, on scrute, on est un peu fou, on voit des nouveautés partout.
Toutes sont présentes : ancolie, lupin, anémone pulsatille, pulmonaire, fenouil bronze, pivoine, hémérocalle, coquelourde des jardins, oseille pourpre, alchemille, anémone des bois, rhubarbe . . . . . certaines se tiennent encore cachées, d'autres se retiennent de fleurir.
Elles attendent le coup d'envoi du feu d'artifice qui sera donné
le 20 mars à . . . . . . 0 heure 0 minute 1 seconde.
Un feu d'artifice grandiose, spectaculaire qui illuminera notre planète pendant 3 mois.
Un moment d'enchantement dont l'attente nous rend fébriles.
Mais, où se cache l'artificier ?
Pas de panique !
Il est toujours exact
Monsieur le Printemps.
Sur le dernier numéro de Rustica ( 2203 ) p25 , vous trouverez une photo de notre " escalier de boules" en conifères.
Les Jardins de LY
Sénarpont 80140.
Consultez notre site actualisé : http://lesjardinsdely.com
Les phasmes à tiare nés en novembre ont atteint le stade adulte.
Tous les deux ou trois jours, mon mari entend le même refrain :
" Tu iras me chercher des ronces ? "
" Chercher" est le mot juste car le gel a fortement endommagé leur feuillage.
Ils sont gourmands, mais aussi . . . . . quelle activité !
Le mâle a une vie de plaisir : toute la nuit, et jusqu'au petit jour, il visite les femelles.
Pour l'occasion, j'ai endossé le costume de paparazzo.
Je vous livre quelques photos.
Bien sûr, elles sont classées X, interdites aux moins de 18 ans et aux plus de 90 ans.
Pénétrant dans l'intimité des people, nous avons assisté in live à deux actes simultanés ; accouplement et ponte.
Quel spectacle !
Un spectacle digne de la couverture d'un magazine . . . . très spécialisé.
Le printemps est à notre porte, la " fièvre du semis " vous reprend, un seul remède : l'assouvir.
Essayez la cacahuète ou plutôt l'arachide ( Arachis hypogaea ) encore appelée pistache de terre ou pois de terre, une culture facile, ludique qui vous surprendra. C'est maintenant qu'il faut la semer pour qu'elle ait le temps de fructifier. Vous ne possédez pas de jardin ? elle peut se réaliser en pots.
Hâtez-vous !
Courez acheter des arachides vendues pour la nourriture des oiseaux, cassez les gousses pour en extraire les graines.
Cette plante appartient à la famille des Fabiacées ( légumineuses ), c'est une dicotylédone comme le haricot ou le pois.
Si vous êtes curieux, séparez les deux cotylédons.
Vous constatez la présence de l'embryon.
Plantez deux graines par pot de 10 cm dans un terreau sableux à 2 cm de profondeur en prévoyant de l'espace pour recouvrir de terre au fur et à mesure de la croissance, humidifier et placer les pots à 20°.
Au bout d'une semaine, la graine soulève la terre et se dresse.
Branches et feuilles se forment.
Les pots doivent être placés près d'une fenêtre pour recevoir le maximum de lumière.
Ces semis ont été effectués le 8 février.
Dans un mois, ces plantes devraient fleurir et là . . . . .quelle originalité !
Vous n'en saurez pas plus, rendez-vous à la floraison.
De l'audace !
Elle n'en manque pas notre présidente des Parcs et Jardins de la Somme : organiser un voyage à la mi-février après une longue période de froid avec des prévisions météo aléatoires, il faut oser !
Samedi 18 février, nous embarquons. Destination : le Jardin du Mont des Récollets à Cassel.
Monsieur Emmanuel de Quillacq, paysagiste et propriétaire des lieux nous attend.
L'entrée du jardin.
Les racines flamandes du paysagiste, ses références historiques et artistiques sont à la source de la restauration de ce "jardin remarquable".
Avec talent, il nous en a tracé l'historique.
En périphérie, croissent des espèces locales que l'on retrouve à l'état spontané dans la nature, cardère, cardamine, véronique des champs ... pour les plantes et noisetier, érable, viorne, aubépine ... pour les arbres. Je vous invite à nous rejoindre et partager notre visite.
Les topiaires en Taxus baccata s'intègrent en douceur dans le paysage.
Chambre sur cour : les Taxus baccata sont taillés en plateaux.
Les pierres ferrugineuses du mont sont utilisées pour construire murets, trottoirs, terrasses et stabilisent le terrain en pente.
Le caractère strict, rigide, carré du flamand se retrouve dans l'aménagement des chambres de verdure ( une vingtaine ) desservies par des corridors
La chambre des berlingots.
Cette chambre fut rebaptisée " jardin des diamants d'Anvers " par des amis belges.
Les haies taillées en moutonnements.
Des oculus permettent de découvrir le bocage flamand.
Le jardin s'intègre parfaitement dans le paysage d'ailleurs, où s'arrête-t-il ?
Le jardin de broderies.
Le jardin bleu.
La chambre ronde.
La chambre du Nord : damier de carrés noirs, blancs, verts réalisé avec ophiopogon, leptinella, glechoma, lamium, effet de clair-obscur recherché par le paysagiste.
Les commentaires d'Emmanuel de Quillacq ponctués d'anecdotes amusantes, de conseils de jardinier nous ont captivés.
Nous retournerons dans ce paradis végétal.
Après cette visite, un succulent repas flamand nous attendait avec en apéritif un vin de chicorée ( comparable au vin de noix ). Le menu était arrosé d'une bonne bière belge.
L'après-midi, nous avons visité la pépinière Het Wilgenbroek à Oostkamp près de Bruges réputée pour ses hellebores.
Mais . . . . euh . . . . je fus moins studieuse ! Où sont mes photos ?
" Avec une charmante demoiselle
Je devais me marier par amour.
Mais un soir comme j'étais près d'elle,
En train de lui faire la cour,
Me voyant troublé, elle me dit:
- Qu'avez-vous ?
moi, je lui répondis: "
J'ai la tête
Trop fluette,
Les antennes
Incertaines,
Les mandibules
En virgules
Et des griffes
D'escogriffe,
" Dans les yeux
C'est pas mieux
J'ai le droit
Qu'est pas droit
Et le gauche
Qu'est bien moche "
J'ai l'cou
En scoubidou,
J'ai le dos
Rigolo,
J'ai le ventre
Pas au centre,
Et des pattes
D'acrobate,
J'ai des ailes
Pas réelles,
" Et l'coccyx
Qui s'dévisse, "
" Le thorax
Qui s'désaxe,
L'abdomen
Qui s'démène, "
" Voyez-vous
C'n'est pas tout, "
J'ai la mue
Suspendue,
L'appétit
Tout petit,
J'fais des crottes
Rigolotes,
" Ah ! bon Dieu ! qu'cest embêtant
D'être toujours patraque,
Ah ! bon Dieu ! qu'cest embêtant
Je n'suis pas bien portant. "
Inspiré, bien sûr de . . . . . . Gaston Ouvrard
Photos des Jardins de LY.
Qu'évoque, à notre époque, le mot " salsifis " ?
une boîte de conserve remplie de racines blanches, un sachet de surgelé ?
Il faut savoir que le légume vendu sous le nom de " salsifis " n'en est pas un, il s'agit en réalité du scorsonère, Scorzonera hispanica, à la peau noire avant l'épluchage.
Son cousin le salsifis, Tragopogon porrifolium, a la peau blanche.
Alors que le salsifis doit être consommé la première année de culture avant floraison, le scorsonère considéré comme vivace se récolte sur une période plus longue. Avantageux donc !
Aux Jardins de LY, dans l'espace réservé aux légumes anciens, le salsifis est apprécié pour sa superbe floraison estivale.
Les fleurs, regroupées en capitules, ne s'épanouissent que le matin par temps ensoleillé. Vers midi, elles se referment. Si le temps est gris ou pluvieux, elles restent fermées.
Les fleurs fécondées forment ensuite une grosse boule duveteuse comme chez le pissenlit. Elle est composée de fruits ou akènes prolongés d'aigrettes soyeuses. Par temps ensoleillé, ces aigrettes s'étalent et, telles de petits parachutes poussés par le vent, disséminent les fruits.
Les semis s'effectuent ainsi sans notre concours. Les feuilles des jeunes plants entrent dans la composition de salades composées.
Certaines racines sont prélevées pour notre consommation.
Quelques pieds sont gardés pour profiter de leur superbe floraison et bénéficier des semis spontanés qui perpétuent cette culture potagère et ornementale dans notre jardin.
Tout là-haut dans le ciel s'inscrit l'emploi du temps de mon mari :
au bouleau !
L'abattage des bouleaux entrepris en 2011 se poursuit. A l'origine, ces arbres servaient de brise-vent, maintenant ils entravent la croissance de leurs voisins. Ils doivent disparaître.
Pas de vent, pas de pluie: le temps idéal pour effectuer ce genre de travail.
Je suis conviée au spectacle.
Le bouleau est déjà élagué, la grande échelle déployée.
Elle est attachée au tronc. La scie attend pour entrer en action.
Silence, on tourne !!!
Soudain, c'est la chute . . . . . . de la cime de l'arbre.
Tellement rapide que je n'ai pas eu le réflexe de la photographier !
Reste à la débiter en tronçons.
Mais, où donc est la scie ?
Nous la cherchons vainement autour de l'arbre quand, levant les yeux :
Le 26 février, je suis conviée à un nouveau spectacle.
Les acteurs se tiennent prêts, les trois coups sont frappés.
L'arbre s'agite.
Il oscille . . . . .
. . . . . et s'incline avec fracas.
Cette fois, j'ai eu le bon réflexe !
Pourquoi n'es-tu pas là HIVER ,
avec ta froidure, avec ta neige ?
Les plantes ne parviennent pas à s'endormir, des fleurs s'épanouissent encore et interrogent le ciel.
La clémence du temps tire d'autres végétaux de leur sommeil. A peine reposés, les voilà réveillés. Te croyant passé, certains fleurissent timidement.
D'autres s'éclatent de joie.
La nature te réclame, elle perd ses repères.
Je reconnais que tu n'es pas aimé, que souvent nous te maudissons, mais nous avons besoin de toi et t'attendons impatiemment.
Au nom des arbres,
Au nom des plantes,
Au nom de la nature,
Au nom des jardiniers,
j'intercède auprès de toi HIVER :
hâte ta venue, ne tarde plus.
Entends ma prière !